Consignes malheureusement pas suivies par tout le monde, il
suffit d’une poignée d’excités (NDLR). Nous quittons Paris (45 mn pour faire
7kms) et nous dirigeons vers Magny Cours lieu de la première spéciale. Le
spectacle sur la route est magique et il n’y a pas un pont, pas un virage où les
spectateurs ne sont là pour photographier, les numériques chauffent. Premier
plein d’essence coincé entre une Ferrari 250 et une Lancia Stratos, ça y est le
Tour Auto commence, enfin. Armand occupé par son café me laisse les clefs de la
911, surpris par la dureté de l’embrayage, je calle deux fois, il m’observe mort
de rire, la troisième fois est la bonne. Le temple de la F1 tricolore apparaît
enfin pour cette première spéciale, sous un ciel de moins en moins menaçant.
Comment gérer la régularité sur circuit ? nous sommes totalement novices en la
matière, Armand roule à son rythme, c’est à dire soutenu, et, en tant que
co-pilote, je prends des repères pour contrôler les intermédiaires : le freinage
à Adélaïde, la courbe d’hockenheim, le vibreur du château d’eau sans oublier la
ligne d’arrivée.Le résultat est mitigé, surtout qu’Armand, comme moi-même ne
sommes pas des fans de ce circuit, fabuleux pour une auto puissante mais peu
adapté aux anciennes. Qu’importe le flacon pourvu que l’on ait l’ivresse. Le
repas pris en vitesse, nous redescendons dans les paddocks afin d’aller flâner
auprès des drivers inscrits en compétition.
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Des participants du circuit VHC sont présents à l’instar de
Claude Le Jean et Jean-marc Rivet Fusil et leur omniprésente 911 2.0 aux
couleurs Gulf n°167 ainsi que Damien Kohler qui a abandonné sa 911 a la déco
bande dessinée pour une performante Cortina Lotus. Franco Lembo également a
délaissé une Porsche pour s’amuser au volant d’une Alfa GTA jaune.Les
aficionados Porsche sont encore en nombre : Richard au volant de sa 2.8 RSR n°
222, et Jacques Bertoni au volant de son éternelle 914/6 n°190 qui participe
pour la première fois en compétition sur le relevé plateau 4. pas le temps de
buller car nous devons filer sur Vichy, première étape de ce marathon routier.
Arrivés dans cette ville thermale, il faut se frayer un chemin parmi une foule
conséquente, et enfin se garer dans le parc de regroupement. On vérifie : la
pression des pneus, le serrage des roues et le niveau d’huile et basta. C’est
une chose agréable avec une Porsche, nous avons bien mérité une coupe de
champagne. Les voitures des participants arrivent les unes après les autres et
chacun y va de sa petite histoire afin de commenter les grands plaisirs et
petits déboires de la journée. Avant d’aller rejoindre Morphée qui décidément ne
cesse de toquer à la portière nous allons nous enquérir des résultats : 15
secondes de pénalité qui nous propulse à une 65eme place, arggggggggg.
Vivement demain.
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