Sur les traces du Turini, édition 2006 Contributed by Oggy on 14 May 2006 à 23:09:51 CEST
Cette édition de la sortie Turini 2006, première du genre, aura tenu (presque) toutes ses promesses.
L’arrière-pays Niçois a servi de décor à notre parcours, nous y avons emprunté durant 2 jours les petites routes habituellement
fréquentées par les concurrents du rallye de Monte-Carlo, mais sans la neige cette fois. A ce propos, elle est tombée 2 jours après notre passage,
pour recouvrir nos traces ?
Mais revenons sur ce week-end et ses surprises...
Tout d’abord, le point de rendez-vous, samedi matin, sur le parking de l’hippodrome, à Cagnes/Mer, lequel a été fermé peu avant notre arrivée.
Par chance, nous avons pu garer nos voitures à proximité.
Tous les concurrents arrivèrent, les uns après les autres, et nous avons fait connaissance autour d’un café et de quelques croissants. Le temps
d’admirer les nouvelles autos de Bégé et Bossboxster et il était déjà 10 heures, l’heure du départ.
A ce moment, stupeur ! Les clés du Boxster d’Einstein sont enfermées dans le coffre, la voiture étant elle-même verrouillée. Après plusieurs coups
de fil pour apprendre la procédure de dépannage, et une heure passée à essayer de l’ouvrir, il fallut se résigner à abandonner notre ami sur la
ligne de départ, en attente d’une dépanneuse. A ce sujet, un grand merci à tous ceux qui ont spontanément mis la main à la pâte.
Départ à 11 heures donc, par chance le road book comporte une première étape relativement courte, nous arriverons à peu près à temps au premier
ravitaillement.
Cette étape passait par St. Paul de Vence, le célèbre Col de Vence, avec un panorama magnifique malheureusement masqué par les nuages, Gréolières,
St. Auban, Briançonnet, Entrevaux, et enfin Puget-Théniers.
Petit restaurant très sympa où nous avons pu déguster quelques mets régionaux, mais aussi bavarder avec le proprio, pilote de rallye sur terre, mais
aussi ex-copilote en championnat du monde des rallyes.
A signaler vers la fin du repas l’arrivée des premières gouttes de pluie, moi qui avais promis le soleil…
C’est sous un ciel mitigé que nous avons repris le volant, pour emprunter des petites routes fréquentées par le Monte-Carlo historique. Paysages
de toute beauté, petits villages pittoresques, les montagnes étaient magnifiques, malgré les nuages. Pour ce qui est du paysage, un groupe en a
profité plus que l’autre, trop inquiet d’arriver en retard, mais l’autre a ensuite eu plus de temps pour se reposer en arrivant au point de ralliement,
ça compense.
Ensuite, passage par les Gorges de la Vésubie, une des plus jolies routes de la région, pour atteindre notre hôtel de La Bollène-Vésubie, situé dans un
parc près du village, sous la pluie cette fois.
Le temps n’étant pas engageant, c’est au bar que nous nous sommes retrouvés (sauf la famille Mc.Duff : »on suit le road book »), pour une séance d’apéro
incroyable. J’ai bien cru qu’on ne passerait jamais à table.
A noter vers 23 heures le retour de M. et Me. Einstein, avec leur voiture, après un rapide aller-retour Nice-Paris en avion pour récupérer les doubles
des clés, tout sourire malgré leur « catastrophe » du matin. Signalons aussi l’extraordinaire bonne humeur de toute la bande, qui a déliré toute l
a soirée, un véritable festival de fous rires. Après ce repas bien accompagné par le champagne destiné à arroser les nouvelles autos (mission accomplie),
et faute de munitions, chacun a regagné sa chambre pour un dodo bien, mais alors vraiment bien mérité.
Dimanche matin, certains convives étaient d’humeur vaseuse, ils se reconnaîtront, mais un petit déjeuner réparateur a remis tout ce beau monde sur pied.
Dehors c’était l’agitation, les moteurs commençaient à tourner, les voitures démarraient, en quête de carburant pour certaines, en baptême Porsche pour
les enfants de l’hôtel pour les autres, les ¾ de la bande étaient dans les starting-blocks à 9 heures 30, alors que le départ était fixé à 10 heures.
Etait-ce la proximité du mythique Col de Turini qui provoquait ces réactions, en tous cas rien n’a pu empêcher un premier groupe de 20 voitures de
commencer à tester le parcours, pour attendre le reste du troupeau quelques kilomètres après la sortie du village.
Ah, cette montée vers le Col, quel bonheur! C’était un peu court, OK, mais c’était bon quand même, et on est arrivés tout excités sur le parking là haut,
pour la première pause.
Et c’est là que Pascal 965 (Gardéna pour les intimes) a découvert que son turbo gauche était en train de déclarer forfait, ce qui allait le contraindre à
abandonner le groupe et rentrer chez lui au ralenti, heureusement pas loin, pour se faire consoler par sa belle (pas la voiture). Ce sera la dernière
déconvenue du week-end.
Je passerai sur la descente Turini-Moulinet-Sospel, un classique parmi les classiques, parce que si je commence à en parler ça va durer des heures.
Bon allez, j’en parle un peu quand même, peux pas m’empêcher.
Alors cette descente, c’est 25 kilomètres de pur bonheur, avec des virages, des épingles, des virages en épingle, avec quelques lignes droites (courtes),
et pour arriver en bas, il vaut mieux avoir des freins en bon état. Partout où la visibilité était satisfaisante, nous nous sommes pris un pied gros
comme ça, avec des glisses dignes du tracé et de sa réputation, de vrais mômes je vous dis ! Un des derniers espaces de « liberté » automobile qui
nous reste, hormis les circuits évidemment.
Après Sospel, changement de programme, avec les Cols des environs, très beaux sites, mais routes étroites, et rythme beaucoup plus coulé, ce qui n’a
pas empêché l’épouse de Biiiip de littéralement refaire la moquette de leur voiture. Affreux !
A 13 heures, dernière étape du gros road book, avec le restaurant Bellevue, le bien nommé, situé en haut de la montagne d’Utelle. Sur place, un
apéritif nous attendait au bord de la piscine, avec pizza, pissaladière, etc.
Une heure plus tard (il faut bien ça), passage à table pour le dernier repas. Au menu, crevettes grillées, gnocchis en sauce, rôti de veau, fromage
et enfin dessert. Adieu régime, et je peux vous affirmer qu’après tout ça, on aurait eu du mal à refaire le parcours en sens inverse.
Après ces derniers moments passés ensemble, le moment est venu de nous séparer, et chacun est reparti vers sa région d’origine, avec en mémoire ces
magnifiques paysages, et le souvenir des bons moments passés ensemble. Rien que pour ça, ça valait la peine d’y être.
En conclusion, un grand merci à tous les participants pour leur bonne humeur communicative (on s’est vraiment bien marrés), à cette occasion les
copains d’hier sont souvent devenus des amis. Ce club est magique, quel que soit le nom qu’on devra lui donner à l’avenir.
Un grand merci également à mon épouse, pour me permettre de donner libre cours à ma passion, au détriment de ma vie familiale, et pour tout le
boulot qu’elle a réalisé dans l’ombre, pour notre simple plaisir.
Et surtout, surtout, vivement la seconde édition, au printemps prochain, qui se devra d’être encore supérieure à celle-ci.