Sortie de la section Sud Ouest dans les Cevennes , Avril 2008 Contributed by Anonymous on 19 May 2008 à 16:47:53 CEST
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Il était une fois un groupe de Sud-Ouestiens qui avait décidé de partir à la conquête des Cévennes, avec l’aide de leurs amis du grand Nord, du Sud et de l’ Ouest…
C’est une histoire vraie, qui a commencé un vendredi soir à Toulouse dans un bar à Tapas, où la Sangria a accompagné le coucher du soleil… Parce qu’il faisait enfin Soleil sur Toulouse à cette saison ! Et je vais vous narrer cette histoire…
Le warm-up coutumier a commencé vers 19h30 dans un restaurant à Tapas de la banlieue Toulousaine, où les Redbouliens ont fait la surprise à leur G.O. de fêter la naissance de Maïlys.
(Cette petite miss risque d’avoir des goûts de luxe, puisqu’elle va rouler dans un siège Recaro jusqu’à ses 18kg !)
Mais ces petits redbouliens n’en ont pas oublié pour autant qu’être parent n’est pas facile et que maman méritait de beaux bijoux et papa 20kg de bouquin sur notre marque préférée…
Je profite donc de ce compte rendu pour remercier tous ces amis qui nous ont fait une si belle surprise.
Mais revenons à ce premier contact pré-sortie, où nous avons pu faire la connaissance de nouveaux venus dans le team, et qui je pense, se sont rapidement intégrés, sûrement grâce à une sangria bien dosée…
C’est un peu après que le carrosse se soit transformé en citrouille, que nous sommes tous rentré nous coucher, car le départ du samedi était prévu à 7h15 au sud de Toulouse.
Le sommeil a été dur à trouver, tellement l’excitation du départ était intense, il m’a fallu partager un rhum vieux avec Fario, pour arriver à trouver le sommeil…
A 7h15, samedi 26 avril, les redbouliens étaient au complet au départ de Toulouse. Nous avons rejoint un trio de Bordelais, dont le plus jeune avait à peine plus d’un an, et quelques sud-ouestiens, les yeux embrumés, mais le verbe haut, comme on aime chez nous !
Nous avons pris l’autoroute, pour rejoindre, près d’Agde, le reste de la bande et prendre le café-croissant, qui sonne l’heure du départ de la sortie.
Nous avions promis à Gawin qu’il serait puni pour une blague irrévérencieuse à son G.O., et ce fut fait ! Il avait obligation de porter toute la matinée une perruque multicolore, choisie avec soin par Cowhine.
Carlos, notre G.O. Bordelais fût lui aussi puni pour son inscription tardive, et dû porter une perruque bleue fluo toute la matinée… On ne plaisante pas avec les anciens !
Ce premier breafing fut jalonné de surprises. Cowhine nous avait préparé une pochette cadeau, avec des M&M’s, un chiffon pour la voiture, un sifflet, un truc pour faire des bulles de savon et des scoubidous ! Enfin, de quoi s’occuper si la route était lassante !
Fario nous avait fait « son » CD de musiques variées, histoire d’adoucir les mœurs du groupe,
Fanny Pontillon avait amené des cookies de sa façon, qui agrémentaient les croissants et le café et c’est le ventre bien tendu que nous avons pris la route sous un soleil printanier en direction de St Guilhem le Désert …
La route est superbe et nous pouvons digérer sans problème et réveiller nos cerveaux avant de nous engager sur des routes Cévenoles plus « rustiques ».
Après une pause café au pont du Diable, nous attaquons enfin le cœur de Cévennes, ses gravillons, ses rochers, mais aussi cette multitude de virages qui font le charme de cette région.
La préfecture de l’Herault nous ayant demandé un départ échelonné, c’est par binômes que nous sommes partis vers le cirque de Navacelle, où nous avons mangé à la Baume-Auriol, dans un restaurant dont les grandes baies vitrées nous ont permis de manger face au cirque.
Vers 14h30, nous sommes descendu à Navacelle, un petit village au fond du cirque, traversé par une petite rivière, où Jean91 a pu, à loisir, admirer une naïade goûter aux joies de l’eau vive…
C’est donc énervés, que nous sommes remontés de l’autre coté du cirque, par une route superbe, viroleuse à souhait, relativement large faite d’une enfilade d’épingles qui nous ont amené au sommet, à une terrasse naturelle,nous permettant d’admirer la vue sur les virages que nous venions d’avaler…
Cette pause salutaire, pour certains copilotes, leur a permis de mieux vivre la descente vers Ganges, où Etienne a ouvert la route de main de maître, enchaînant les courbes, jusqu’au restaurant à grenouille : la station service.
La dernière pause de la journée, à la sortie de Ganges, nous a divisée en 2 groupes :
- ceux qui en avaient plein les pâtes et qui voulaient rentrer au gîte
- ceux qui en avaient encore sous le pied.
Ce pot était offert par le club911.net, et Mme Cynemos en a profité pour manger une glace énorme (il faudra leur augmenter la cotisation !) heureusement, elle avait choisi le premier groupe !
« Ceux qui en ont encore sous le pied » prennent la direction d’une spéciale mythique du critérium des Cévennes : « la Cadière » ES 7.10
45 à 75mn de boucle nous ramenant au gîte, suivant les participants, mais un bonheur total d’une petite route,perdue dans la montagne, où 2 cochons sauvages ont du mal à se croiser, et où nos grenouilles sont comme des poissons dans l’eau…
C’est d’ailleurs pour toutes ses raisons proches de la nature, que cette année la virée des Cévennes était sous le signe du « flower power » !
C’est vers 19h que tout le monde s’est retrouvé au Domaine de Blancardy, pour récupérer les clefs des chambres, se faire une beauté pour le repas du soir, ou papoter sur la terrasse encore ensoleillée…
Je vous passerai le détail du menu, pour ne pas vous faire baver, mais nos hôtes ont la double casquette de viticulteurs et d'éleveurs de canard… je vous laisse imaginer le reste…
Comme je dormais avec mon réveil (modèle Maïlys), j’ai pu admirer le soleil levant sur la montagne à 6h30 du matin, et voir nos grenouilles endormies recouvertes de la rosée matinale qui humidifie les routes au petit matin. Le RDV du petit-dej-breafing est prévu à 8h00, voitures prêtes. Départ à 8h30.
C’est là, que les 2 derniers de la bande, Dalshim75 et Madmax nous ont rejoint pour finir la sortie avec nous.
Jusqu’à présent, la balade s’était déroulée sans soucis, et c’est « très concentrés » que nous partons, toujours en binômes, vers le mont Aigoual, par de petits chemins détournés.
La première mésaventure est à mettre au compte d’Etienne, qui glisse sur des gravillons, et se fait un beau demi-tour pas vraiment contrôlé… mais plus de peur que de mal, et notre ouvreur du dimanche reprend la route avec Fario en couverture…
Nous sortons des sentiers battus vers 10h, pour grimper plus de 15 km d’une petite route (je devrais dire « minuscule ») où il est impossible de se croiser, et qui doit nous amener vers le départ d’une spéciale du Critérium des Cévennes 2006 .
Et c’est là, qu’au sommet de la montagne, nous arrive la 2ème mésaventure : la route est barrée !
(Je profite de ce compte rendu, pour remercier la DDE de l’Hérault ainsi que la préfecture, de nous avoir autorisé à rouler sur une route barrée !)
C’est à cet instant, qu’un motard Anglais en balade, nous propose d’aller faire une reconnaissance afin de vérifier l’état réel de la route. Il revient 10mn plus tard et nous annonce qu’un éboulement coupe la route. Et alors que nous dégustons du jus d’orange de Ppi, des bonbons de Carlos et le reste des croquants de la veille, quelques amis cyclistes fluos, nous annoncent que nous sommes sur le parcours d’une course et qu’une centaine de vélos et leurs propriétaires arrivent dans quelques minutes… la TOTALE !
Je décide donc d’abandonner le road book initial et d’emmener mes troupes vers d’autres horizons, loin des vélos et des travaux… direction, donc, plein Sud, alors qu’on devrait aller au Nord, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…
Pontillon nous sauve avec une carte précise de la région et je décide de prendre une route plus large, style « départementale », pour rejoindre Meyruies, par où nous devions initialement passer.
C’est là que l’esprit Redboule intervient et nous partons en convoi, sagement entourés de cyclistes qui descendent de la montagne à plus de 50km/h, sans polluer, ni pédaler.
Je dois avouer, qu’à ce stade de la journée, je me pose la question de savoir si notre balade ne va pas partir en sucette, sur des routes minables, sans virages, ni virolos, ou même une courbe à se mettre sous la dent.
Après 20 mn de route « cyclable », nous retournons à la civilisation et nous bifurquons enfin vers le mont Aigoual avec des fourmis dans les jambes.
Je pars devant, suivit par Whinpo et ea32 , Pontillon se balade derrière nous et nous commençons la montée sur une route magnifique, large, viroleuse à souhait.
C’est là que le 2ème effet « redboule » est intervenu. Nous sommes monté tous les 4, enchaînant les virages avec émotion. Plus il y avait de virages, plus il y avait d’émotion en nous… après 29km d’intense émotion, nous sommes enfin arrivé à une station de ski , faire une pause d’altitude, en attendant les autres membres de l’équipe, qui nous suivaient de près.
Cette mythique escapade improvisée, restera je pense dans nos mémoires pendant longtemps… que la montagne est belle quand elle sent le pneu !
La redescente vers Meyruies, et la récupération de notre roadbook fut tout aussi émouvante que la montée. Nous bifurquons enfin vers les gorges de la Jonte vers midi.
Je recommande à nos amis motard cette balade dans les Gorges, la route est magnifique, encaissée entre 2 flans de montagne arides, les virages s’enchaînent régulièrement, des pifpaf, des courbes larges, un pur bonheur.
C’est aux « douzes » que se termine notre périple, dans notre restaurant fétiche, où Pantagruel a passé son enfance, et où le gigot du causse flirte avec le « joli coing ».
Je retrouve avec plaisir mes filles, que j’avais quitté à 8h du matin, et la plus petite des 2, m’attendait pour manger. Un biberon ça ne doit pas attendre !
Gawin n’était pas au bout de ses peines, (merci pour ta bonne humeur, malgré tout !)
Au restaurant de la Jonte, avant de reprendre la route, il est de coutume de faire un alcootest un peu spécial. Quand on souffle dedans, on prendre de la farine sur le museau. Gawin a donc été Enfariné !
Il est donc le 3ème membre du club à être enfariné. J’ai été le premier (pendant les recos de la 1ère édition des Cévennes) et Yoyo34 le deuxième. Mais en réalité, il est le 24 432 ème enfariné de la Jonte, après des noms célèbre comme Nicolas Hulot, Guy Drut et Jean Passe.
Nous avons donc tous les 3 un magnifique diplôme du club des enfarinés !
C’est vers 15h, que nous partons vers Millau, pour le dernier bisou, chacun devant reprendre la route vers son « chez soi », et le triste retour à la réalité nous est apparu sous la forme d’un gendarme zélé, équipé de jumelles, planqué à 20cm du sol et qui a flashé une Porsche « foncée »…
Quand la première Porsche arrive, il l’arrête, c’est Whinpo, puis une 2ème arrive, suivit de 10 autres… ne sachant plus laquelle avait été flashée, il a décidé de libérer tout le monde. Beau geste !
Ceci dit, on n’avait pas du faire un bon score, nous étions en roue libre après 2 jours de route de montagne, la nationale est d’un fade…
C’est vers 16 ou 17 h à Millau, que nous nous séparons, non sans faire la photo de famille habituelle…
J’ai une petite pensée pour Etienne, qui après ses déboires avec les gravillons, a reçu un pavé qui lui a cassé le pare-brise sur l’autoroute… juste avant qu’il ne se fasse flasher à quelques km/h au dessus de la vitesse limitée.
Merci à tous, anciens et petits nouveaux, sud-ouestiens ou nordistes, ouestiens ou sud-sudistes…
Merci d’avoir été aussi raisonnables sur la route, d’avoir suivit à la lettre mes consignes de sécurité, d’être resté de bonne humeur malgré le petit « raté » de dimanche matin dans la montagne.
Merci encore à mes Redbouliens pour leur délicate attention « familiale »
Merci à Vané de m’avoir permis de jouer avec mes amis, et à Maïlys de m’avoir laissé dormir
A l’année prochaine, sûrement dans les Cevennes, ou peut-être en Dordogne…. On verra
Bennyboum de Toulousoum
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