Les copilotes étaient breafés, et à part un, dont je terrai le nom, qui a commencé le road book à la page 3, tout le monde a pris la route, sous un soleil d’enfer…

Au programme, virages, virages, quelques courbes, au milieu des champs, dans des gorges profondes (celles de St Georges), jusqu’à la première pause de l’après midi, autour d’un café réparateur.

Nous avons poursuivit, par les hauts plateaux de Capcir, jusqu’à l’arrivée au Gîte.

Un endroit superbe, que je recommande, où le menu, au demeurant excellent, n’était autre qu’une blanquette (3^ème grain de riz !), heureusement, chacun ayant apporté son apéritif, la digestion fût plus facile.

Après le repas, raisonnablement arrosé, les plus frais, (6 voitures) sont partis pour la spéciale de nuit (40 mn environ), qui nous faisait faire le tour de l’enclave Espagnole de LLivia.

Départ, façon rallye sous un projecteur, avec remise des road book au dernier moment, afin que certains ne trichent pas avec le GPS.

Au réveil, direction l’Espagne, par Puig Cerda et c’est parti pour 377km !

66 Km après la frontière, la gendarmerie locale, nous intime l’ordre de nous ranger sur le coté !

Je dois vous avouer qu’on en menait pas large, connaissant leur réputation néo-franciste !

En fait, ils ont été très sympas, mais nous ont gardé 1h, pour vérifier les papiers et les voitures…

A savoir, si vous allez en Espagne, il ne vous faut pas être plus de 10, car si non, vous devez demander des autorisations… heureusement , ce matin là, certains étaient partis devant, et nous étions, tout juste 10 ! Du bol !

Ils nous ont gentiment demandé d’aller faire du bruit en France…

Cette péripétie, nous a obligé à modifier le book, pour atteindre le resto avec seulement 30mn de retard…

Après un repas purement Catalan, nous avons repris la route, pour faire l’ascension de nos 3 cols de l’après midi, le Portillon, l’Aspin et le Peyresourde, avec pause à chaque fois au sommet pour admirer le paysage et faire redescendre l’estomac des copilotes !

Ces pauses ont aussi été l’occasion d’échanger nos voitures, Yoyo a joué avec des 911 et les nerfs de leurs propriétaires !

Samedi soir, arrivés au Primerose Hôtel, Philippe, le taulier, nous a préparé un bon petit repas. Certains sont allés au casino finir la soirée, d’autres, ont préféré faire dormir les yeux, pour préparer les neurones pour le lendemain.

Au réveil, un petit nuage a nettoyé la voiture de Nono, (quelle organisation !) avant l’ascension du premier col de la journée, le Tourmalet.

Après avoir évité les moutons, les vaches et leurs bouses, (sauf Jiss, qui a crépit son bas de caisse), nous arrivons au sommet, pour faire la photo de groupe à plus de 2000m d’altitude, en plein soleil, mais plutôt frisquet ! Seul le moteur de Cédric avait un peu chaud.

Nous sommes ensuite redescendu dans la plaine, sous un ciel gris, pesant comme un couvercle, pour aborder les départementale des Hautes-Pyrénées.

Ces petites routes, larges comme nos voitures + une main, nous ont mené jusqu’au château de Mauvezin, où nous avons pris un petit café, en compagnie de 2 vieilles Anglaises (Triumph).

Christian ayant enfin pu manger sa crêpe, celle qu’il attendait depuis la vielle, nous sommes repartis vers notre destination finale, l’auberge du col de Beyrede, où nous avons terminé cette superbe expédition, par une repas local ( garbure, confit de canard et tarte maison)

Vers 15h, tout le monde s’est décidé à partir, sous une pluie battante, afin que Jiss puisse nettoyer ses bas de caisse (ze top organisation!) et après avoir voyagé avec quelques vaches pyrénéennes, dans la descente du col, nous avons rejoint l’autoroute, pour « rentrer maison ».

Une dernière pause à l’aire de Garonne pour un dernier café, et c’est la séparation définitive des derniers renégats.

Christian file sur Paris, Nono Jiss et les autres vers Narbonne, Tom, Nico, Chriss et moi, vers Toulouse, en faisant un petit crochet « Pastis » chez Chriss, histoire de finir sur une bonne impression !

La première édition du raid Porsche Pyrénées s’achève, et on pense déjà à la prochaine.

Merci à tous d’avoir participé, avec autant de bonne humeur, malgré les kilomètres avalés par certains pour y participer.

Bennyboum et Vané