Sur la route des hauts sommets normands !
Date: 18 March 2008 à 21:32:13 CET Sujet: Sorties
Pour la première fois en 4 éditions, ce We allait se dérouler sous un beau soleil, permettant au cabriolet de retirer le haut.
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Samedi 9h30 le point de Rdv était fixé chez Olivier alias Radix et Anita (Madame Radix), dans leur demeure située en pleine campagne. Tout le monde à réussi à arriver dans les temps, effectivement les indications données par Olivier était très précise et le mur rose personne ne pouvait le rater :D lol
Un petit déjeuner nous attendait afin de nous caler dans l’attente du repas.
Vers 10h00 le départ était lancé, direction Bernay, Broglie en longeant la rivière charentonne.
Le premier regroupement était fixé à Vimoutiers après à peine 1 heure de route. Malgré que nous (Olivier et moi) fermions le convoi et nous étions les premiers sur les lieus. En effet, la majorité du groupe suivie l’ouvreur, que nous ne citerons pas (mais qui à le n° de membre 911), au lieu de suivre le Road-Book. Du coup, seulement 5 voitures sur les 12 prirent la bonne route, dommage pour eux ils ont loupé une magnifique collection de tracteur à ciel ouvert…..
Après 45 bonnes minutes d’attente le groupe était reformé. Cependant, le retard pris devait être comblé car le restaurant nous attendait et nous avions un temps limité pour manger, en effet, une visite pour digérer était prévue l’AM. Après être passé à Exmes dont voici l’histoire : Située sur un éperon dominant la plaine d 'Argentan, Exmes a été occupée dès la plus haute antiquité.L'origine gauloise de son nom ( Exmes est dérivé du celtique Uxoma qui signifie "lieu très élevé") indique son importance stratégique sur la route de l'étain. Les traces d'occupation les plus anciennes révélées par les fouilles remontent à l'Age de Bronze.C'est à l'occupant Romain que l'on doit la fortification du site. C'est sans doute les Romains qui ont creusé les douves du castrum (remplacé au Moyen-Age par un chateau-fort) et élevés les remparts de terre, toujours visibles, destinés à protéger la cité à l'Est à l'endroit ou il n'existait pas de protections naturelles contre d'éventuels ennemis.
Les Romains vont également établir un réseau de voies empierrées qui feront d'Exmes un véritable carrefour commercial.A partir de cette époque, Exmes va devenir un centre administratif, économique et religieux dont l'importance culminera sous les ducs de Normandie. A cette époque, le territoire du Comté d'Exmes s'étendra jusqu'à la mer entre l'Orne et la Dives et deviendra l'apanage de l'héritier du trone ducal.Il est probable, mais la question reste très discutée, que les premiers évèques s'installèrent d'abord à Exmes, ou la tradition veut que Saint Latuin ait été enterré, avant d'aller à Sées vers 511. En tout état de cause, il est certain que trois évèques au moins aient résidés à Exmes.C'est après le rattachement de la Normandie au royaume de France, que commença le déclin inéxorable de la cité au profit des villes d'Argentan, d'Alençon et de Caen, entres autres.
Elle ne se remettra pas de la guerre de Cent Ans qui l'a détruisit aux quatre-cinquièmes.
Le chateau-fort devenu inutile fut démantelé sur ordre d'Henri IV à partir du début du 17° siècle et ses pierres ainsi que celles des remparts servirent à consolider ou à construire les maisons et les monuments de la ville.
A la veille de la Révolution, seul le Baillage dont la juridiction s'étendait jusqu'aux faubourgs de Caen, témoignait encore de l'ancienne importance de la petite cité.
Réduite à un simple chef-lieu de canton, Exmes reviendra aux devants de l'Histoire en juillet-aout 1944, date à laquelle le site sera choisi par le Général Leclerc pour diriger les tirs de l'artillerie alliée sur l'armée allemande encerclée dans la poche de Chambois-Falaise.
Nous arrivâmes au restaurant « l’île de Sées » tenu par Nicolas Leriche à Macé, où nous furent très bien accueilli, une adresse à recommander.
Après avoir bien mangé (qui a dit bien bu ???), notre guide pour la visite du Haras du Pin nous attendait. Cependant, nous avons été retardés par la maréchaussée, intriguée par nos belles. Nanni76 tentât bien de faire monter un gendarme dans son Boxster mais celui-ci déclina l’invitation (en même temps je le comprends avec une femme au volant :D lol). La visite du Hars pu commencer : Ce joyau des Haras nationaux, surnommé le "Versailles du cheval", a été créé selon les plans de Jules-Hardouin Mansart en 1715, et l'agencement des avenues et des jardins, confié aux élèves de Le Nôtre. Les derniers bâtiments furent édifiés en 1908. "UN MONUMENT A LA GLOIRE DU CHEVAL"
Construit entre 1715 et 1730, sur ordre de Louis XIV, le Haras National du Pin est aujourd'hui le plus ancien des 23 dépots d'étalons relevant du ministère de l'Agriculture. "Un DOMAINE PRESTIGIEUX" Le Haras, L'Ecole Professionnelle des Haras Nationaux et l'Hippodrome de la Bergerie se situent au coeur d'un domaine historique de 1100 hectares "UNE ENTREPRISE AU SERVICE DE L'ELEVAGE" Le service public de la "monte" met à disposition 70 étalons nationaux pendant la période de reproduction et assiste le développement de l'élevage et des activités hippiques.
La visite terminée, nous sommes passés devant le château d’O : au beau milieu de la campagne, entre Sées et Argentan, vous découvrirez cette magnifique bâtisse Renaissance, située sur la commune de Mortrée.
Le Château d’O porte le nom de la famille qui le fit construire à la fin du XVème siècle et qui en fut propriétaire trois générations durant.
On dit de lui qu’il rivalise en beauté avec les plus nobles fleurons de la Loire.
Et il est vrai que la finesse de la décoration de la cour intérieure, la complexité des toits, le caractère élancé des tourelles, l’effet d’optique du mariage de la brique et de la pierre apportent élégance et charme à ce château.
Aussi "château d’eau" par les douves qui l'entourent, l’édifice se reflète dans les eaux calmes... C’est un endroit de paix, fort bien restauré. À l’intérieur de jolies fresques et trompes l’œil ont été remis en valeur, témoignant du passé…
Après une bonne heure de route sur les routes de l’orne non loin d’Alençon, nous nous sommes regroupés au sommet de la Croix de Médavy. : Le carrefour de la Croix de Médavy marque la limite Est de la commune. Le 12 août 1944, un détachement de la 2e DB du Général Leclerc, qui venait de libérer Alençon, s'opposa violemment à des blindés de la IXe Panzerdivision cachés dans la forêt d'Ecouves.Un char américain Sherman commémore ces événements.
Après ce périple dans la forêt d’Ecouves, il est était temps de rejoindre notre hôtel situé dans la station thermale de Bagnoles de l’Orne. Après une répartition des chambres hasardeuses de la part de la gérante (pas l’habitude de gérer des groupes), tout le monde se reposa, se prépara pour le dîner. Après ce dîner une bande de GM non fatiguée tentât de faire sauter la banque du Casino. Nanni76 encore elle y arriva presque :D……
Après une bonne nuit de sommeil, l’heure était au départ en direction des Alpes Mancelles. Chaque concurrent muni de son RB pris le départ à intervalle espacé de 1 minute. Ce n’était pas une bonne idée, chacun essayant de rattraper la voiture partie devant. Heureusement sur la nationale la maréchaussée avait mis le radar dans le mauvais sens !!!!
Le Regroupement était fixé au cœur des Alpes Mancelles à Saint Cénéri le Géréi, ceci rappellera quelques souvenirs à des anciens avec la sortie dans le Perche de 2002. Village des Alpes Mancelle, Saint Cénéri le Gerei fait partie du club des cent plus beaux villages de France.
À la limite du département, au cœur du Parc Naturel Régional Normandie-Maine, ce charmant petit village revendique fièrement son patrimoine : histoire, traditions, légendes, paysages et architecture sont intimement liés.
Perché sur son piton rocheux, entouré des deux côtés par la rivière qui s’est enroulée autour du rocher, le village est naturellement préservé.
Une superbe église romane du XIème domine le village et surplombe la Sarthe et le petit pont qui l’enjambe. Le saint qui lui a donné son nom est bien mystérieux, la légende veut que le lit de ce moine ait été un lieu de pèlerinage pour favoriser les grossesses futures des jeunes filles à marier !
Aujourd’hui, ce sont les amateurs d’arts qui en ont fait une autre forme de pèlerinage, plus d’un artiste y a posé son chevalet et d’autres s’y sont installés !
Après cette pause il était de nouveau l’heure de manger, direction Saint Léonard des Bois. Une fois les voitures garées devant le restaurant, il se mit à crachiner, histoire de mouiller les routes. Dès la fin du repas, le soleil était de retour, et nous partirent en direction du Mont des Avaloirs sommet le plus haut de normandie culminant à 417mètres. Son Belvédère offre une vue panoramique de toute beauté. Au cœur du Parc Naturel Régional Normandie-Maine, au belvédère du Mont des Avaloirs, vous vous trouvez au point culminant de l’ouest de la France, annonçant tout de même 417m d’altitude.
On peut, par temps clair, voir le Mont-Saint-Michel et admirer le panorama environ 100 kilomètres à la ronde. Sur la plateforme, des tables d’orientation indiquent le Mont Souprat, les Alpes Mancelles…
Des tableaux d’informations aident à comprendre le passé, les interventions humaines, les originalités de la nature, les évolutions géologiques. Il y avait, paraît-il, à cet endroit, une chaîne de montagnes de 2.000 mètres !
A noter que la drôle de construction qui sert de plate-forme d’observation a été trois fois rehaussée pour suivre l’évolution des arbres !
Après cette halte, l’heure du retour avait sonné, chaque GM repartit seul ou en groupe regagné sa demeure.
Merci à vous tous pour votre bonne humeur, à Olivier et Anita pour l’accueil le samedi matin, aux photographes (Paul-e et pat78).
Le prochain We touristique en Normandie se déroulera les 13 et 14 septembre prochain dans le cotentin.
Seb
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